Archipel Aquatique

Un homme Léviator, semblant fier et puissant, marchait dans de longs couloir. On entendait très clairement le bruit de ses pas, car il y avait au moins 5 cm d'eau dans les couloirs du palais. L'eau se reflétait sur le plafond, qui n'était en fait qu'un immense miroir dans lequel on pouvait se voir. Les murs, eux, étaient eux aussi en verre et on pouvait voir qu'il y avait de l'eau entre les couches de verre. Il valait vraiment mieux ne pas se demander comment tout cela pouvait tenir. L'homme Léviator approcha d'une porte , en verre elle aussi, mais il n'y avait pas d'eau à l'intérieur. Il bomba le torse afin que l'on voit mieux toutes les médailles qui s'y trouvaient. Il admirait énormément Suicune, qu'il prenait vraiment pour un être supérieur pour le simple fait que, malgré le fait qu'il ne soit au pouvoir que depuis peu, il avait réussi à détruire l'ancien palais et à en reconstruire un nouveau à son image en un temps record. Il avait aussi eu l'idée stratégique de mettre des petites bases sur chaque île. De plus, il avait eu le prestige de devenir le sous-chef de la garde rapprochée de Maître Suicune. Il poussa la porte à double battant, et atterrit dans une pièce étrange. Sa forme se rapprochait de celle des cages à oiseaux, sa base étant ronde et les murs courbes étaient couverts de plaque de miroir, de manière à ce que l'on voit plusieurs fois la même image mais sous des angles différents. Il y avait dedans bien plus de 5 centimètres d'eau au sol. Une vingtaine de centimètres peut-être. Au centre de la pièce ce trouvait un immense canapé qui flottait sur l'eau. Dessus se trouvait un homme d'environs un mètre soixante-quinze. Il était d'une corpulence normal pour sa taille. Il portait un jogging blanc et un haut blanc en bas et bleu en haut. Ses cheveux violets tombaient sur ses épaules. Sa peau était blanche comme la neige. Ses traits étaient fins et beaux, et ses yeux perçant scrutaient l'homme Léviator. Suicune avait des yeux étranges ; bien qu'ils soient tous les deux bleus, l'un était clair et l'autre foncé. Il eu un sourire et se leva de son canapé. A côté de lui se trouvait un homme Aligatueur et un homme Colhomard. L'homme Léviator eu un frisson d'excitation. C'était les deux guerriers les plus puissant de la garde rapproché de Suicune. Aucun des deux n'étaient plus fort que l'autre, c'est pourquoi ils étaient tous les deux chefs de la garde rapproché. L'homme Léviator fut le salut militaire, puis il déclara :

-Il n'y a actuellement rien à déclarer, , Ô Maître Suicune !

Suicune hocha la tête.

-Je vois. Arceus m'avait pourtant prévenu qu'il y aurait surement une attaque... Dommage, cela aurait pu être...

Il sortit son katana et caressa tendrement la lame.

-...Amusant.

??? : Surtout qu'un combat pourrait me permettre de LA retrouver...

Suicune se retourna. A l'une des entrées se trouvait Raikou, adossé contre le mur. Suicune l'avait vu arriver via les miroirs mais n'avait rien dit. Il eu un tic d'énervement l'espace d'un instant. Le huitième Légendaire n'aimait pas ses frères. Alors qu'un lien de fraternité unissait Raikou et Entei, il n'existait pas pour Suicune qui pensait qu'ils n'étaient que des chaînes à briser pour qu'il puisse devenir plus puissant. Et étendre son territoire par héritage, avec un peu de chance.

-Je t'ai déjà dit de partir, à toi et à Entei.
-C'est Arceus qui nous as dit de rester, au cas où si il y avait un pépin.
-Et votre archipel ?
-Qui voudrait annexé une archipel dangereuse avec des montagnes à moitié détruite ?

Suicune grogna. Un point pour lui. Il se coucha à nouveau sur le canapé, puis dit :

-En attendant, il n'y a rien à signalé pour ce matin. Va te coucher, il est 5h25 du matin ! Je suis en réunion. Même si,comme je l'ai dit, il n'y a rien à signalé.

Il ne savait pas à quel point il se trompait.

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Eldor regarda sa montre. 5h33. Il s'assit sur le sol froid et humide de l'archipel. Il était à deux rues de la petite base de milicien. Il espérait qu'il aurais droit à un peu d'action, lui aussi.

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Un homme Pingoleon faisait les cents pas dans la base des milicien de l'île principal. C'était le deuxième sous-chef de la garde rapproché de Suicune, mais il devait surveiller les deux prisonniers, sois-disant dangereux. Il avait de beaux yeux bleues marins, des cheveux noirs aux reflets bleues, et portait un costume magnifique.

-Comment puis-je être là ? Et si il arrivait quelque chose à Maître Suicune ? Et si ce rustre de Léviator se faisait bien voir par le Maître ?

Il s'arrêta net et regarda son torse.

-C EST AFFREUX ! SI MAITRE SUICUNE LUI DONNE UNE MEDAILLE DE PLUS NOUS SERONS A EGALITER !

Il couru vers le porte-manteau et mis sa veste.

*Tant pis. Je vais désobéir et rejoindre le Maître au palais.*

C'est alors que la porte éclata en mille morceaux. Une femme Carmache et un homme Arcanin aux poings brulant dans deux immenses flammes venaient de la détruire. L'homme Pingoléon haussa un sourcil.

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Un petit garçon aux cheveux blonds en bataille, habillé de blanc, et un homme en costume-cravate , blond aussi, et de la même taille qu'un enfant, étaient assis sur le sol, près du lac. Le petit homme en costume avait noté de nombreuses choses sur un carnet. Le garçon en blanc soupira.

-Pourquoi me demandes-tu ce que tu sais déjà ?
-Pour redécouvrir ce que j'ai déjà découvert...

Le garçon se leva, et dit :

-Enfin bon ! C'est l'aube, alors on ne voit plus les étoiles ... Et puis...

Il se retourna. Derrière lui se trouvait Dolce, Denka, Mary et Elena.

-Nous avons de la visite.

Mary, bras croisés, regarda les deux enfants qui leur faisait face, puis s'adressa à Denka, Dolce et Elena.

-Pff, je déteste les gosses... Vous voulez pas vous en occuper vous-même, les gens ?

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La belle Océane avançait grâcieusement sur l'eau, ses pieds nus se posant délicatement sur la surface aqueuse sans s'enfoncer. Elle avait ses mains dans son dos, et un air malicieux au visage.

-Merci bien de cet acceuil... Permettez-nous d'y répondre comme il se doit... Et si je commençais par... Toi, là ?

Elle regarda avec délice l'homme Colhomard à côté du Légendaire, et de l'eau du sol se mît à glisser le long du garde, le caressant délicatement et le chatouillant dans les parties sensibles, montant par endroits de son corps avec sensualité.

-J'espère que tu m'aideras à exercer ma danse à la perfection, hein ? ♪

Dolce fronça les sourcils. Elle murmura un vague "Pétasse.." avant de se tourner vers la dite femme.
- Dolce : C'est bien parce que je m'ennuie...
Elle plaça son casque sur ses oreilles et pianota sur son baladeur. Elle fit la moue quelques minutes avant de lancer une première musique. Activant les haut-parleurs de son casque, elle glissa à Denka :
- Dolce : Je ne promets pas de résultats. J'ai pas beaucoup répété cette chanson.


Elle se râcla la gorge alors que la chanson commençait. On entendait une rythmique assez soutenue, accompagnée d'instruments de synthèse. Murmurant pour elle-même les paroles, elle claquait des doigts en rythme, les yeux vers le sol. Le timing fut parfait lorsqu'elle entamait les paroles :
- Dolce : Yami wo mou ougon no chou ga ♪ Izanau gensou no numi e ♫
Cette fois-ci, l'électricité s'accumulait de ses poignets jusqu'à ses épaules. Son corps entier suivait le rythme alors qu'elle peinait visiblement à retrouver les bonnes paroles.

- Toki no asa... Eh merde. (Elle grimaça violemment avant de reprendre.) Sono te wo motomaeu ~ Yokubou ga kasanara mama ~

Le corps de la jeune fille-Voltali se mit comme à grésiller. Certaines parties disparaissaient par intermitence avant de revenir, puis disparaître à nouveau. Si cela paraissait déroutant, Dolce ne semblait pas l'avoir remarqué, plongée dans ces paroles. Enfin, elle semblait seulement.

*Foutue magie, tu ne vas pas me laisser tomber maintenant...*

Relevant la tête, elle poursuivit, ignorant la sueur le long de ses tempes :

- Tsunagitometeru chigiri ni ~ Haseta negai ~ Arf..

Dolce tomba à genoux au sol, les mains sur la poitrine. Elle avait un rictus de douleur aux lèvres mais poursuivait :

- Kanaetamae. ~

A ce moment précis, Dolce tendit ses bras et l'électricité fusa comme une balle d'une arme à feu.

[Balises à finir de placer, si y'a un volontaire pour me remplacer je suis preneur.
Pyro].

L'homme Colhomard se mit à s'agiter. Il grimaça.

-Non ! Qu'as-tu fait, femme ?!? L'eau m'enchaine... Impossible... IMPOSSIBLE !

Sa grimace se transforma en un sourire carnassier, dévoilant ses dents jaunes.

-Désoler. Je ne pouvais pas m'empêcher de te faire croire que tu allais gagner.

C'est alors que ses pinces s'illuminèrent. Les filaments d'eau qui reliaient ses poignés explosèrent. Il donna un puissant coup de pince dans l'eau. L'onde se propagea et tous les filaments cédèrent. L'homme Colhomard eu un sourire dédaigneux.

-Comme si les techniques d'une femelle pouvaient m'atteindre...

Il fit claquer ses pinces , et se pourlécha les babines.

-Niarkniark... Tu verras ce que je te ferais quand j'en aurais fini avec toi...

Il leva les deux bras et frappa l'eau, qui se suréleva dans une grande vague. La vague fonçait vers Océane mais, au dernier moment, sa pince surgit de la vague et donna un puissant coup dans les mains d'Océane, ce qui fit voltiger le pistoler dans les airs.

-J'ai l'impression... il claqua des pinces, l'air menaçant, que tu me prends un peu à la légère...

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Les gouttes d'eau qu'avaient créer Kailla en détruisant les épines s'envolèrent et reformèrent les épines précédement détruite. Sylvain eu un rictus.

-L'eau... On peut l'agiter, la dispersée, la glacé, l'évaporer... Mais on ne peut jamais la détruire !

Les épines foncèrent vers Kailla d'un côté et, de l'autre, l'homme Pingoléon tenta de lui asséner un puissant coup de trident, visant ses côtes.

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Crehelf eu un sourire amusé.

-Je connais cette technique.

Jirachi : Tu connais tout.

L'homme aux lunettes de soleil marqua une petite pause, puis marmonna un "Certes...".

*Et bien que je ne sois physiquement plus vraiment un enfant, je savais que Mary allait avoir ce genre de réaction.*

Il poussa un léger soupir tout était si prévisible. Il attendit patiemment que Dolce ait fini son chant, puis, au moment où elle dit " Kanaetamae" il hurla :

-MAINTENANT !

Au même moment, Jirachi et Crehelf sautèrent au sol pour éviter le projectile. Crehelf se releva et épousseta son costume.

-Malheureusement pour vous... Je connaissais cette technique...