Annie Panda
Capitaine du Space Mountain
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 | Sujet: Archipel Ameaurr  Sam 1 Juin - 15:36 | |
| https://www.youtube.com/watch?v=q3FDnl2PkPsAu fin fond d'une des îles les plus isolées d'Ameaurr, une vieille prison d'état était encore debout, malgré les différents événements ayant bouleversé l'archipel ces dernières années. Cet établissement servait à emprisonner les personnes ayant commis des crimes d'état, par rapport au Royaume d'Ameaurr, et c'était ce qui expliquait que ce lieu très secret et important à la fois avait tant besoin d'être maintenu. Et pourtant... Malgré cela, ce centre de détention n'était plus que l'ombre de ce qu'il était. A cause la guerre, la puissance et le nombre des gars avaient grandement réduits, et ils n'étaient plus capables de gérer autant de détenus. Ils ont donc décidé d'arrêter, laissant chacun d'eux s'évader, pour ne se concentrer plus que sur une seule personne. S'ils n'étaient pas capable de surveiller une prison complète, ils pouvaient cependant surveille UN prisonnier... Ou plutôt UNE prisonnière. Et autant que ce soit celle considérée comme la plus puissante et dangereuse du lot, et dont la peine était la plus extrême. Ainsi, aujourd'hui encore, toutes les forces disponibles de l'établissement étaient concentrées sur le donjon central, une unique cellule bien plus protégée que les autres, par trois couches de bastions centrés vers l'intérieurs. Au sein de ce dernier bastion, toute une troupe de gardes se tenait devant une unique cellule faisant à peine trente mètres carré, certains surveillant l'entrée tandis que d'autres, en pause, faisaient une partie de cartes ou mangeaient. L'un des gardes jouant aux cartes, un peu plus jeune que les autres, lâcha d'une voix hésitante à ses camarades plus âgés :-Jeune Garde : Excusez-moi, mais je me posais une question... Que fait-on ici, au juste ?
-Vieux Garde : Hmm ? C'est quoi cette question au juste ? On fait notre boulot.
-Oui je sais, mais... La guerre fait rage dans le monde. La criminalité est en hausse sur tout l'archipel. Et il y a d'innombrables personnes qui mériteraient d'être en prison bien plus que cette femme, non ? De ce que j'ai entendu, elle n'est coupable que d'un meurtre de noble, et d'avoir insulter le juge pendant le tribunal, non ? Et puis, je l'ai vu... Elle s'est faite tellement torturée, elle est tellement affaiblie... Dans l'état qu'elle est, je peine à savoir comment elle pourrait poser problème.
-Garde 3 : C'est vrai que durant toutes ces années, elle s'est toujours montrée docile... Certains disent qu'elle est plongée dans le désespoir depuis que sa vie est devenue ainsi...
-Vieux Garde : Uff... Mes pauvres jeunes... Des discours comme les vôtres, j'en entends à chaque nouvelle Lune. Elle n'est pas encore surveillée aujourd'hui avec autant de vigueur à cause de ses crimes, ou à cause de sa puissance... Mais à cause de ce qu'elle est. Vous n'avez jamais entendu parler de son pouvoir ?
-Jeune Garde : Son "Flair"... ? Je pensais que ce n'était qu'une rumeur ou une légende urbaine...
-Ça n'en est pas une. Elle a bel et bien affichée publiquement la corruption et les crimes cachés du juge, avant de l'insulter. Et après l'avoir incarcéré, une enquête a prouvé que ses propos étaient avérés... Cette femme... est capable de détecter la vérité.
-Garde 3 : Tout de même... Mettre autant de moyens pour une femme qui a mis au grand jour un juge corrompu... Ça m'a l'air extrême...
-Vieux Garde : Vous ne comprenez pas, hein... ? Ce pouvoir... Dans un monde empli de secrets, de corruption et de complots comme le notre... est une chose bien plus dangereuse qu'un tueur en série ou un guerrier puissant. Cette femme peut tout bouleverser en mettant au grand jour des vérités qui devraient rester cachées. Le jour où elle trouvera la motivation pour vivre, on sera bien content de la maintenir ici, torturée et à peine nourrie, pour qu'elle ne soit pas en état de chambouler le monde.Les autres gardes ne trouvèrent pas quoi répondre face à de tels remarques.https://www.youtube.com/watch?v=U6vNGHkMWgIAu sein de la cellule, derrière d'épais murs blindés, une femme était suspendue debout au-dessus du sol, par de solides chaînes accrochées au mur et à chacun de ses poignets. La Gijinka était totalement nue, des blessures cicatrisées se trouvant absolument partout sur son corps. Ses cheveux étaient longs, sales et en broussailles, son corps maigre et fébrile, en faisant un bien triste spectacle, le regard baissé de la femme étant cachée par ses cheveux. Mais soudain, une légère aura commença à l'envelopper, une aura qui n'était pas la sienne, mais celle d'une entité bien supérieure. Les yeux de la femme se levèrent. Ces derniers brillaient d'une lueur orange, emplie de détermination et de vigueur. Puis, sur le haut de son avant-bras droit, du côté intérieur, une lettre Zarbi apparut et imprégna sa peau.
S
Clac. La première chaîne fondit suite à une explosion localisée et brûlante. Clac. La deuxième fondit de la même façon. La femme tomba à genoux au sol, un peu maladroite, ayant perdu l'habitude de marcher.
I
Son aura éclata encore à l'apparition d'une nouvelle lettre à la suite du bras, et la femme se redressa sans problème. Les gardes se précipitèrent devant la porte en sentant l'aura et entendant les bruits, alors que la femme avançait vers la porte.
N
La porte, pourtant solide, fut détruite en un claquement de doigts par une puissante explosion, les débris et les flammes repoussant tous les gardes plusieurs mètres en arrière. La femme sortit nue de la cellule, l'aura ayant redonné l'énergie nécessaire à son corps pour bouger, alors qu'elle marchait lentement vers le premier bastion. Les gardes s'élancèrent vers elle.
C
La gijinka claqua des doigts avec une agilité croissante dans toutes les directions, attachant les soldats au sol salve par salve avec des lianes les agrippant violemment face contre terre, les immobilisant un à un.
E
Là où les quatre premières lettres étaient apparues en ligne sur son bras droit, le E apparut au centre sa poitrine. poitrine qu'elle commença à cacher alors qu'elle volait au passage la tenue d'une des gardes femelles dans ses affaires personnelles, disposées non loin du prochain bastion.
R
La nouvelle lettre apparut sur son bras gauche, près de l'épaule. La porte du premier bastion explosa de nouveau sans difficulté suite à un de ses claquements de doigts, de dizaines de gardes faisant tout ce qui était en leur pouvoir pour la stopper.
I
Ayant également emprunté une brosse à cheveux et une paire de ciseaux aux affaires de la Gijinka femelle, l'évadée se débroussaillait les cheveux avec flegme et patience, donnant épisodiquement de las claquements de doigts pour immobiliser tout soldat essayant de mettre à mal sa toilette, sans les tuer pour autant.
T
Le deuxième bastion explosa à son tour, les gardes de la dernière muraille s'élançant avec l'énergie du désespoir pour essayer d'arrêter ce qui ne pouvait être arrêter. La prisonnière, elle, reprenait du poil de la bête à chaque nouvelle lettre, sa posture et ses pas étant assurés, et son regard empli de détermination, la rendant presque comme neuve.
E
Alors que la dernière lettre apparaissait au bout de son avant-bras gauche, la porte du dernier bastion explosa, révélant la femme évadée à l'air libre, tous les gardes immobilisés derrière elle. Alors que celle-ci inspirait un grand coup d'air frais dans sa posture posée, le mot "Sincérité" ayant recouvert son corps, la gijinka Mastouffe regardait pour la première fois depuis des années l'horizon.-??? : Missingno, hein... ? Bah. Ça sent les embrouilles à plein nez, mais ça ne peut qu'être mieux que certains des gijinkas que j'ai rencontré jusqu'alors.- Spoiler:
-Très bien, faisons comme ça, alors. Puisque tu m'as libéré d'ici, moi, Augusta Proda, défendrait ta cause. Espérons qu'elle en vaudra la peine. |
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