Archipel Aquatique

Le sourire narquois de Rayquaza se fît encore plus grand. Il fit un léger tour sur lui même, regardant les lames, puis regardant Jack. Au bout d'un moment , il éclata de rire.

-Ahahahaha ! La prison des Cieux ! Quels nom pompeux ! Je suis Rayquaza, le Maître et Seigneur qui gouverne les Cieux, regardant les pauvres ailés comme toi de haut ! Aucune prison n'existe dans les cieux pour moi !

*Je dis ça, mais je n'ai jamais autant bluffé que cette fois-ci... Je ferais mieux de me préparer... Pour ma dernière technique...*

Il fixa ensuite Jack et eu une mine légèrement dégoutée.

-Arrête de me regarder comme si j'étais une proie déjà achevée... Ca me dégoute...

Rayquaza se remit à rire. Il avait l'air totalement dément. Comme si son auto-persuasion envers sa propre puissance l'avait rendu aveugle et complétement fou. Il regarda ses runes partirent une à une, tout en riant d’extase.

-C'est tellement stupide comme pouvoir ! AHAHAHAHA ! Pour quelqu'un comme moi, un pouvoir Légendaire n'ai rien d'autre qu'un léger bonus ! Ces tornades, ces sphères, ne me sont d'aucune utilitée pour tuer un être aussi faible et inutile que toi... Ahahahaha...

Il posa sa main sur son visage, cachant à moitié ses pupilles tremblante. Il n'allait pas mourir ici... Il n'allait pas être tué par quelqu'un qui ne méritait même pas le titre de Légendaire... Pas par quelqu'un qui était assez stupide pour le regarder comme si il était déjà abattu. Le Légendaire se mît à respirer bruyamment, essayant visiblement de reprendre son calme.
-Bien... Je n'ai qu'à te pulvériser maintenant, pour te prouver à quel point tes pouvoirs son pathétiques Jack !

*Juste... Un peu de temps... Il ne me tueras pas... Je ne mourrais jamais... Je suis le Dieu regardant les faibles depuis les Cieux...*

-Tu es venu m'exécuter... Mais c'est l'heure de ton exécution, Jack !

Un souffle surpuissant commença à balayer l'archipel. Un vent digne des ouragans les plus mortels. Les arbres se pliaient au point de se déraciner tellement le vent était d'une force inouïe. Et soudainement, alors que Rayquaza donna un coup d'épée dans le vide, il utilisa sa plus puissante technique, chaque parcelle de vent devenant alors tranchante comme des lames de rasoir. Dans un lieu où le vent soufflait si fort et où il n'avait pas de direction précise, la technique serait mortelle pour n'importe qui.

Le Maître des Cieux eu un léger frisson en entendant la phrase "Ton Exécution avait sonné.". Il regarda Jack d'un regard sombre. Il ne pouvait pas être sérieux... Il n'allait pas mourir, il n'allait pas être exécuté... Et de toutes manières... Arceus n'irais jamais jusqu'à demander une exécution, non ? Ils avaient passer tellement de moment, battus tellement d'ennemis, Arceus n'aurait jamais demander à Jack de le tuer !

*J'ai besoin d'un peu de temps... Dans quelques sec...*

C'est alors que Rayquaza sentit une douleur effroyable. Il regarda son corps avec effroie. Il était entrain d'être scinder en deux. Il mordilla sa lèvre supérieur. C'était impossible ! Il ne pouvait pas mourir, il était le Maître des Cieux, personne ne pouvait le tuer dans son domaine ! Personne ne pouvait le surpasser ici, absolument personne ! Le Légendaire commença à tomber. Il rassembla ses dernières forces en essayant de saisir Jack, mais il était trop tard. Non seulement son corps était scindé en deux mais, de plus, il commençait à se dissoudre. C'était un processus qui arrivait souvent aux Légendaire. Comme ce n'était pas des Gijinkas normaux, ils avaient même une mort différente. Certains se dessoudaient, d'autres étaient réduit à néant... Le corps de Rayquaza commença à se transformer en légères particules qui étaient emporté par le vent. Ses yeux commencèrent à devenir vide, et pourtant son dernier regard... Semblait presque serein. Dans son esprit, Rayquaza était un Dieu. Et il en était si persuadé que, même dans ses derniers instants, alors qu'il était trancher en deux et que son corps disparaissait peu à peu, il semblait toujours persuadé qu'il n'allait pas mourir.

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Heisenberg recula de quelques pas et chargea vers Crefadet, prêt à la transpercer, mais celle-ci esquiva d'un bond sur le côté, puis elle tenta de donner un coup de pied sauté à l'Homme-Arcanin, qui esquiva de peu lui aussi. Les deux adversaires s'échangèrent un sourire carnassier.

-Quel puissance... Ce coup de pied aurait pu me décapiter, à coup sur.

Le sourire de Crefadet disparu face à ce qui semblait, pourtant, être un compliment.

-N'exagère pas. Je ne t'aurais pas tuer, je t'aurais juste assommé. Je suis Crefadet, l'Être de la Volonté, celle qui a apporté la volonté aux autres. Je serais dégoutée si j'aurais à tuer quelqu'un qui porte en lui la flamme de la volonté que j'ai transmise.

L'Homme Arcanin haussa un sourcil. Elle semblait réellement...Sincère. Depuis le retour des Légendaires, il avait toujours pensé que ces pseudo-divinités étaient tous des personnes tyranniques, dénués d'émotions, qui ne pensaient qu'à tuer et à dominer... Mais là, pour la première fois, il voyait son adversaire comme une véritable personne, et non pas comme un ennemi à abattre.
Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de tenter un nouveau coup de hallebarde. Crefadet tenta d'esquiver, mais quelques cheveux furent coupé au passage.

-Merveilleux... marmonna Crefadet en effleurant du bout des doigts l'endroit où se trouvait auparavant quelques cheveux bleues foncé.

Puis elle donna un puissant coup de poing dans le ventre d'Heisenberg qui ne réussit pas à esquiver ou à parer et qui l'envoya dans les débrits. L'ancien Kentucky sortit des gravats en ricanant.

-C'est toi, la personne merveilleuse ici...

*J'ai l'impression que je n'arriverais pas à la toucher avec ma hallebarde... Et j'ai aussi l'impression qu'elle n'a pas d'armes ou, alors, qu'elle n'en a pas besoin pour le moment... Je vais devoir procéder ainsi...*

Heisenberg lâcha sa hallebarde qui s'enflamma et fut réduit en cendre avant même de pouvoir toucher le sol. Il plaqua ses paumes l'une contre l'autre, puis il se mît à frotter avec force et rapiditée ses deux mains. Au bout de quelques secondes, une épaisse fumée commença à s'échapper de ses mains et deux immenses flammes apparurent autour des poings du Gijinka. Étrangement, il ne semblait pas être affecter par la puissance des flammes qui entouraient ses poings. Crefadet eu un léger sourire en voyant ça. En parfaite synchronisation, les deux adversaires reculèrent de quelques pas puis foncèrent l'un vers l'autre.

Lindenbergh fronça légèrement les sourcils. Des mots comme "threesome" dans la bouche d'une dame... Néanmoins, il eu un léger sourire et tira un peu sur sa cravate.

-Il me faut bien avouer qu'il n'existe point quelque chose de plus seyant qu'une cravate...

Le gentleman, en entendant la dernière phrase de la femme Givrali, recula de deux pas pour avoir un peu d'élan puis, avec une rapidité impressionnante, il fonça vers Persephone et tenta de lui asséner un coup de canne au niveau des jambes.

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Arceus et Eldor se regardèrent, plongeant chacun son regard dans celui de l'autre. Les deux adversaires n'avaient pas une seule blessure. L'Homme Démolosse sortit un paquet de cigarette et, tranquillement, la porta à ses lèvres puis l'alluma en imitant le geste d'allumer un briquet invisible. Il tira une bouffée de fumée, la respirant à plein poumon, puis il regarda le Chef des Légendaires. Il était plutôt heureux de pouvoir se battre lui-même face à son véritable adversaire.

-C'est passionant... Je ne pensais jamais pouvoir aussi bien comprendre un Légendaire.

Le Maître des Légendaires eu un léger sourire.

-Oh. Toi aussi, tu comprends quelqu'un de par sa lame ?

L'ancien chef des Dacotas répondit au sourire d'Arceus. Il acquiesça.

-Evidement. Dix minutes de combats me permettront de mieux comprendre quelqu'un plutôt que si je lui parlais pendant cinq heures.

-Qu'est-ce qu'il se passera si tu gagnes ?

Eldor haussa un sourcil. La question d'Eldor était intriguante.

-Pardon ?

Un peu de peine semblait pouvoir se lire dans le regard du Seigneur et Maître de la Confrérie de la Lumière Divine.

-Tu fais partie des Dacotas... Les vrais fondateurs de ton clan sont les seuls à avoir réussi à me vaincre. Tu as quelque chose en toi qui me les rappellent.

Eldor ricana. Il laissa tomber sa cigarette et lâcha un léger juron en l'écrasant.

-Désoler mais mon nom est Stein, pas Dacota...

-...Je vois.

Les deux adversaires s'élancèrent alors l'un vers l'autre et échangèrent à nouveau des coups d'épées à une vitesse impressionnante, aucun des deux ne semblant avoir le dessus sur l'issu du combat.

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Joey fonça vers l'une des silhouettes, prêt à le réduire à l'état de brume. La silhouette tenta de pourfendre l'homme Cacturne mais celui-ci, conscient du fait que ce soit une illusion, ne tenta pas d'esquiver ou de parer. Il se fît alors totalement pourfendre, et beaucoup de sang gicla du détective, blesser. L'Homme Cacturne écarquilla les yeux. Il posa sa main sur sa blessure. La silhouette continuait d'avancer vers lui. Ses épines foncèrent alors vers la silhouette mais, au moment où la silhouette allait être transpercé, elle devient flou, comme de la brume, les épines la traversant sans la blesser.

-C'...C'est impossible ! Ce n'est pas une illusion, elle m'a bles...

Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. La silhouette était redevenue normal et venait de planter son arme dans le ventre de Joey, sous le regard amusé de Suicune. Lorsque la silhouette retira la lame du corps du détective, toutes les silhouettes disparurent.

-Imp...Impossible... murmura Joey en tombant dans l'eau, un filet de sang à la bouche.

Suicune s'approcha du corps de l'Homme Cacturne, prêt à l'achever, lorsque Joey se releva rapidement, les yeux écarquillé. Malgré tout le sang qu'il perdait, il s'était relever très rapidement. Ses yeux étaient écarquillé et ses pupilles tremblaient.

-MAIS BIEN SUR ! EURÊKA ! Je suis stupide, tellement stupide, Nelly l'aurais remarqué dès le début ! Je suis vieux et con ! Enfin, pas tellement vieux, mais...

Il se tourna vers Suicune, le regard effaré.

-J'ai l'air vieux, c'est ça ?!

Le Maître des Illusions eu un regard interloqué au premier abord, puis prit une expression énervé.

-...Tu ... Tu devrais être mort !

-Je suis très résistant, malgré le fait que je sois vieux et stupide ! Néanmoins, j'ai enfin compris ! C'est pas trop tôt... Enfin, bref, j'ai compris, absolument tout compris ! Ce lieu, ces bâtiments, ces silhouette... Ce n'est pas ton Pouvoir Légendaire ! C'est une banale illusion ! Ton Pouvoir Légendaire est bien plus subtil... Tu peux rendre tes illusions réels, et tu peux faire passer la réalité pour une illusion ! Mais si on supprime la part d'illusions, la réalité reprend le dessus... Pas vrai ?

Suicune prit une expression apeuré. Personne n'avait jamais compris ça... Qui était cet Homme Cacturne ? Il ne pouvait pas être un humain ordinaire...
Le Légendaire se calma, pensant au fait qu'il n'avait pas perdu pour autant.

-Mais pour tes Illusions, il faut de l'eau. Et que se passe-t-il si il n'y a plus d'eau ?

Suicune fronça les sourcils.
Les épines de Joey se détachèrent toute pour voltiger dans les airs. Peu à peu, elles prirent la forme d'un immense ovale qui couvrait tout le haut de la pièce. Peu à peu, les épines du détective commencèrent à devenir dorée. Et, peu à peu, un écran jaune pâle commençait à s'étendre jusqu'à couvrir tout l'ovale créer par les épines. L'écran devenait de plus en plus foncé, tandis que l'eau commençait à chauffer de plus en plus.

-Un Zenith artificielle... Ideal pour bronzer, sois dit en passant, même si je n'en ai jamais vu l'utilité...

Il se mît à sourire, puis il demanda à Suicune :

-Dit moi... Qu'est-ce que ça fait, de se croire tout puissant puis, une seconde après, de perdre toute sa supériorité ? J'aimerais tellement savoir ce que je n'ai jamais ressenti...

Suicune se mordilla la lèvre inférieur en regardant l'eau s'évaporer d'elle même. Il utilisa ses pouvoirs pour faire apparaître encore plus d'eau, mais plus il se fatiguait à faire apparaître de l'eau plus le zenith devenait puissant et plus vite l'eau disparaissait. Au bout d'un moment, le paysage commença à devenir flou, seul Suicune et Joey restant normaux.

-Non... Non... NON ! C'est impossible ! MES ILLUSIONS SONT PARFAITES !

Mais le paysage commença à se brouiller et, au moment où tout redevint distinct, ils se trouvaient à nouveau dans la salle du palais. De nouvelles épines poussèrent comme par magie sur les habits et le chapeau de Joey et, sitôt apparue, elles se détachèrent tous pour briser tous les miroirs.

-Oh...Aucun reflet...Quel dommage...

Encore de nouvelles épines apparurent, et quatre d'entre-elles se détachèrent, pour que chacune d'elle se trouvent à une extrémité de Joey : la tête, les bras et les pieds. Des ronces sortirent alors des épines à toute vitesse pour enfermer l'Homme Cacturne dans ce qui semblait être un cube de ronces et de roses. Affolé, Suicune s'apprêta à partir, mais c'est alors que l'écran ovale, qui était toujours là, devint totalement blanc. Un immense Lance-Soleil, aussi grand que l'ovale, en surgit alors, dévastant tout dans la pièce sauf Joey qui semblait être étrangement protéger par les ronces. Lorsque les ronces disparurent et que les épines tombèrent à terre, il ne restait plus rien d'autre dans la pièce que Joey, debout, et Suicune qui était à terre, à moitié brûlé mais toujours vivant.

-Ohlala. Même mon surpuissant Lance-Soleil ne t'as pas achevé ?

Suicune eu un léger sourire, bien que cela ressemblait plus à une grimace. Il était prêt à tout pour survivre... Il poussa un léger râle.

-Je vais te laisser là. Si tu as un peu de chance, tu pourras survivre. Sinon... Tant pis. Ton pouvoir auras au moins eu le temps de stimuler mon intellect l'espace d'une demi-secon...

Joey ne termina pas sa phrase. Il se mordit la lèvre en sentant une vive douleur dans son torse. Il regarda ses blessures. Il était quand même bien amoché, et il se sentait plutôt mal.

*Il vaudrait mieux...Que je retourne à la base.*

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Peu de temps après le départ de Joey, Suicune poussa à nouveau un râle. Il était plus que mal en point. Sur le coup, il était heureux qu'il n'y ait plus de miroir. Il aurait détester se voir avec une mine pareil, à moitié calciné qu'il était. Il planta ses ongles dans le sol du palais, ne cessant de pousser des râles grave et plaintifs.

-Sur...vivre... Sur...vivre...

Il commença à ramper pour sortir du palais. Ses frères... Il devait aller aider ses frères... Si il mourrait, qui pourrait les protéger ?!

-Je...dois...sur...vivre...Je suis...Le Maître...Des Illusions... Je peux...Survivre...

Arrivant à la double-porte, il tenta de la pousser tant bien que mal pour pouvoir quitter le palais.

-Océane : Le maître des illusions, hein ?

Après que Joey ai détruit tous les reflets de la pièce, Océane était lentement réapparue dans la salle sans que Joey ou Suicune ne la remarque, attendant tranquillement dans un coin de la salle. Alors que le Légendaire essayait de sortir de la salle, la femme Hyporoi s'était approché avec élégance du gijinka blessé et s'était adressé à lui d'une voix douce mais très sarcastique, aussi douloureuse qu'une lame en plein coeur.

-Tu oses sortir une telle sottise après avoir vu ton illusion largement vaincu par un gijinka lambda ? Si pitoyable... Tu es loin d'avoir compris toute l'étendue du monde des illusions... Tu dois protéger tes frères hein ? Regarde dans quel état tu es ! Enteï est au sol évanoui et j'ai tué Raikou. Tu n'as plus rien à sauver, et même si tu voudrais te venger, tu n'en as plus la force. Tu te prétends maître du genre alors que tu vis toi-même dans une illusion complète. Désolée, mais pour moi, le vrai maître des illusions, ce n'est pas seulement celui qui sait les infliger aux autres, mais aussi celui qui sait échapper à chacune d'elle. Les âmes faibles se croient les meilleurs ou croient en des mensonges pour échapper à leurs responsabilités, à la réalité. Mais au fond, il n'existe qu'une seule vérité : Chacun de nos actes a des conséquences. Et tu es en plein dans celles de ton égocentrisme, l'une des plus grandes illusions dans lesquelles vivent les légendaires. Je n'aime pas besoin d'utiliser mon miroir inversé pour te le faire comprendre... M'enfin, maintenant, il est temps pour toi d'être sauvé de cette illusion...

Océane tendît doucement son pistolet à eau vers le front du visage apeuré et désespéré de Suicune. Elle eut un sourire aussi sadique qu'effrayant, et lâcha malicieusement :

-Ce Joey se fiche bien de tout ceci et t'a épargné, mais moi je sais à quel point te laisser la vie sauve serait lourd en conséquences. Au stade de cette guerre, la pitié n'a plus sa place. Je vais te faire comprendre, en cet instant où je vais appuyer sur la gâchette et qu'un filet d'eau va te transpercer le crâne... A quel point ta vie ne vaut désormais plus rien. Voit ton incapacité à protéger tes frères et la fin de ton règne sur les illusions se briser en même temps que ta cervelle... Bye ♪

Océane fixa les yeux écarquillés de Suicune lorsqu'elle appuya sur la gâchette, et le corps du Légendaire tomba lentement devant elle. La femme Hyporoi eut un sourire jovial et fît disparaître son arme. Une bonne chose de faite, elle n'avait plus rien à faire ici.

-Océane : Bien, j'ose espérer que cela s'est aussi bien passé pour Mary que pour moi ♪

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Mary restait en arrière dans le combat entre les légendaires et cette Jenna, ainsi que Dolce et Denka un peu plus loin. La femme Dracaufeu restait les bras croisés, l'air sérieux, ne faisant pas attention à l'aspect dénudé de Sakura. Il existait bien un moyen de s'en débarrasser... Ce fut alors qu'une silhouette apparut entres les Légendaires et la prêtresse, avec un visage familier qui la figea sur place. Mary écarquilla les yeux tandis que Jack faisait tranquillement son entrée dans le combat avec son air peu perspicace et désabusé :

-Jack : Excusez-moi, je me suis perdu, c'est pas ici non plus la fiesta qu'on devait se faire entre Légendaires ? Zut alors...

L'Homme-Etouraptor tourna alors son regard vers Sakura, qui venait de perdre son unique habit et se retrouvait désormais nue devant lui. Jack la fixa longuement, et leva finalement son pouce en l'air en tant que félicitations avant de lâcher d'une voix simple :

-Beau petit cul, dis donc. Tu nous avais caché ça.

Tout en entendant les mots d'Océane qui le heurtait chacun encore plus qu'un coup de poing, Suicune continuait d'essayer d'atteindre la porte. Elle se trompait... Cet homme Cacturne n'était pas Lambda...Et si Entei était assommé, ça signifiait qu'il était encore en vie... Il allait survivre et protéger ses frères... Ils étaient trop faibles pour pouvoir faire quoi que ce soit sans lui !
Tout en continuant de pousser des râles, prouvant qu'il lui fallait faire un grand effort physique pour ramper de quelques centimètres en avant, il continua d'avancer lorsqu'il remarqua enfin qu'elle avait pointé le canon de son pistolet vers son visage. Le Légendaire écarquilla les yeux... Non... Il était le maître des Illusions, il pouvait utiliser un dernier recours, quelque chose, vite ! Suicune ferma les yeux, tentant de se concentrer, mais il était trop tard. Il n'avait rien pu faire. Il entendit le "Bye" de la jeune femme, puis il n’eut même pas le temps de l'entendre tirer sur la gâchette. Suicune grimaça, sentant lentement l'eau détruire son crâne. L'eau... Comment l'eau pouvait-elle le tue,r lui ? Il poussa un dernier râle pathétique. Tout lui semblait subitement ridicule. Il réussit à réunir ses dernières forces pour lever la tête vers le haut. La dernière chose qu'il ai pu voir avant de rendre l'âme était la masse de nuage noir qui se rassemblaient. Sa mort et celle de son frère avait peut-être troubler les éléments... Il eu à peine le temps de sentir quelques gouttes d'eau que tout était déjà fini pour lui. Il n'aurait même pas pu sentir la douceur froide de la pluie qu'il aimait tant. Il n'auras même pas eu le temps d'entendre le tonnerre gronder. Et il n'auras pas non plus eu le temps de revoir au moins l'un de ses frères. Le corps à moitié carbonisé et au crâne démoli commença alors à se modifier. De l'eau commença à sortir à flot de ses oreilles, de ses narines et de sa bouche, son corps se desséchant de plus en plus, perdant toute trace d'humidité. L'eau ruissela doucement sur le sol, laissant une cadavre sec et craquelé. L'eau commença peu à peu à s'évaporer à une grande vitesse, rejoignant les nuages sombres, surement dans le but de devenir de la pluie à son tour.

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Sakura ne fît pas vraiment attention à la remarque de Jack et ne semblait pas non plus être gênée par sa nudité.

-Tu voulais me blesser psychologiquement ? Désoler. Je n'ai aucun problème sur le fait que l'on vois le corps que Dieu m'a donné.

Elle commença alors à sentir la pluie tomber sur son corps. Elle fronça ses fins sourcils. Même si elle ne pouvait pas attraper froid, c'était plus problématique. Ses yeux devinrent alors beaucoup plus pâle, et elle dit d'une voix bien plus rauque et grave que la normale :

-Le vent... Le tonnerre...La pluie... Ils s'unissent pour faire rage ensemble. La prophétie se réalise. Ils tuent les Dieux pour finalement achever le véritable Démon.

Sakura passa sa main sur son visage, reprenant peu à peu ses esprits. Elle se tourna ensuite vers Jack, Jirachi et Crehelf, puis leurs dit d'une voix normale et d'un ton légerement inquiet :

-Nous devrions partir, Dieux des Étoiles, de la Connaissance et de l'Omniscience.
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Le combat de Crefadet face à Heisenberg continuait. La pluie commença aussi à tomber pour eux. L'homme-Arcanin, sans craindre l'eau, s'apprêta à mettre une droite enflammée à Crefadet, mais la fillette tendis simplement le bras et arrêta le poing massif du Gijinka, à main nu. Les flammes d'Heisenberg s'éteignirent, tandis que la pluie devenait de plus en plus violente.

-Pourquoi... murmura la fillette.

Heisenberg : Pardon ?

Crefadet releva son visage. Les gouttes d'eau qui ruisselait empêchait l'Homme Arcanin de savoir si des larmes coulaient sur son visage ou non.

-Nous avons la possibilité de ressentir la mort d'un proche, chez les Légendaires. Comme un instinct.

Elle secoua la tête en signe de négation, puis elle continua :

- Comment quelqu'un qui avait une telle volonté de protéger ses frères à pu mourir ? Comment une personne ayant l'audace de se proclamer Maître des Cieux à pu s'éteindre aussi facilement ?! Comment une personne qui avait la certitude qu'un jour il retrouverait l'être aimé à pu crever de manière aussi misérable ?! COMMENT ?

Crefadet enfonçait de plus en plus profondément ses ongles dans la peau de l'Homme Arcanin, renforçant un peu plus sa poigne. Heisenberg cru l'entendre murmurer quelque chose, mais il ne pu décerner ce que c'était. La poigne de la jeune fille se termina finalement. Elle tourna les talons, sans rien dire, puis partit vers l'endroit ou se trouvait Crefollet.
Sans savoir pourquoi, Heisenberg ne partit pas l'attaquer à nouveau.
Il s'approcha simplement de Kailla puis, sans lui demander son avis, il la souleva avec une facilité déconcertante pour la porter sur ses épaules, transportant ainsi la blessée.

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Une illusion créer par Crefollet fut détruite par le trident de l'Homme Pingoléon.

- AFFIRMATION ! Je vois... C'est elle la personne que tu respecte le plus... Tu l'as tout de même achevée avec une froideur déconcertante...

Sylvain eu une réaction étrange, un mélange de dégout et de dédain.
La pluie était de plus en plus forte. L'ancien chef de la milice vit alors une ombre s'approcher. Malgré la force du vent et de la pluie, elle ne semblait pas vaciller. Il vit alors la fillette en kimono s'approcher de Crefollet. Sans même avoir le temps de réagir, Sylvain vit alors Crefadet prendre la fille aux cheveux rouge par le bras puis partir avec elle en courant.

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Des bruits de pas résonnaient dans les couloirs du palais. Joey Kirks se dirigeait vers la direction, lorsqu'il croisa une femme. Une femme qui portait une grande robe bleue et qui avait un diadème sur la tête. Il s'apprêta à lui dire quelque chose, mais la femme continuait sa trajectoire sans même prendre le temps de s'arrêter. Le détective fronça les sourcils, puis il continua son chemin pour sortir du palais.

La double porte de la salle où Océane se trouvait s'ouvrit lentement, laissant entrer Artikodin. Le sol se glaçait légerement sur ses pas. Un souffle de vent froid accompagna son entrée, ce qui ne se ressentait pas tellement à cause de la pluie et du vent déjà présent. Elle balaya la pièce d'un regard froid, puis déclara à Océane en montrant le cadavre de Suicune du doigt :

-Il me semble que j'arrive trop tard pour l'achever ?

Océane s'apprêtait à quitter les lieux, quand soudain, elle vît Artikodin entrer dans la pièce et s'adressait à elle. Apparemment, elle était venue exécuter ce Suicune. Elle avait bien fait de l'éliminer d'abord, ça aurait évité à ce pauvre bonhomme de voir l'une de ses "alliés" l'éliminer pour son incompétence. Une fois de plus, elle pouvait feindre d'avoir eu l'âme charitable, quel plaisir ! La femme Hyporoi eut un grand sourire, et répondît tranquillement à Artikodin, alors que de l'eau l'entourait de plus en plus grande quantité :

-Océane : Effectivement, je vous ai épargné cet effort. Navrée de vous avoir fait déplacer jusqu'ici pour rien au final, vous allez sûrement m'en vouloir... Malheureusement, le moment n'est pas propice aux représailles, puisque la bataille touche à sa fin. Ce fut un plaisir d'éliminer ces incapables qui agrémentait vos rangs, mais vous inquiétez pas... Même si ce n'est pas moi, Artikodin, votre tour viendra ♪

Et sur ces mots, Océane disparut dans une petite tornade d'eau, laissant Artikodin seule sur les lieux.

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Jack, se reconnaissant plus ou moins au titre de dieu de l'Omniscience, fixa Sakura tranquillement alors que du nez coulait légèrement de sa narine, et se gratta les cheveux en grommelant :

-Jack : Faut croire que je suis venu ici pour rien -ou presque-... M'enfin, Suicune et Raikou sont morts... Au vu de nos pertes, il vaut mieux se replier effectivement. De toute façon, je suis d'humeur désabusée, faut que j'aille pioncer un p...

L'Homme-Etouraptor n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'il dut esquiver un poing de Mary qui était folle de rage. Jack se tourna vers Mary et fronça les sourcils, avant de lâcher :

-Hmm, je t'avais oublié toi. Tu dois m'en vouloir pour le meurtre de ton cousin/amant/chieur de Collins c'est ça ? Prend le mot qui te va le mieux, peu m'importe. Je n'ai pas le temps de me débarrasser de toi pour l'instant. Désolé de repousser ce qui doit être fait comme ça, mais nous nous replions pour l'instant. En revanche, si tu y tiens, ça sera avec plaisir que je t'affronterais à notre prochaine rencontre...

Mary haleta, et lâcha d'une voix colérique et haineuse, tandis que des flammes jaillissaient de son corps :

-Mary : Très bien, on se reverra ! Et cette fois-ci, je te buterais, tu peut en être assurer !

-Jack : Bien, tout s'arrange avec un peu de dialogue ! Il semblerait que nous pouvons finalement partir, chère Sakura aussi dénudée qu'un kiwi épluché ♪